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Le nom de la montagne pourrait venir du sanskrit Mahā-Kāla, qui signifie « grand noir ».

S’élevant à 8470m, le Makalu est considéré par les alpinistes comme l’un des sommets les plus techniques de l’Himalaya. Plusieurs itinéraires et variantes ont été ouverts, parmi les principaux : le versant nord, dit de « l’arête nord-ouest » (ou nord-nord-ouest) après son franchissement au col Nord (ou Makalu La), qui constitue la voie normale. C’est cet itinéraire qui fût gravit pour la première fois en 1955 par une équipe de grimpeur français et sur lequel nous nous établirons durant le printemps 2008.

L’approche se réalise depuis la ville de Tumlingtar à 400m d’altitude à une heure de vol de Katmandou; de ce point 10 jours de marche au travers de tous les étages de végétation himalayen nous amènerons au camp de base situé à 5200m d’altitude. Le trek en lui même est déjà une très belle aventure dans une région encore peu fréquentée du Népal et très loin de l’engouement entourant les circuits de l’Everest et des Annapurnas.

Petit rappel historique:

Après le succès britanniques sur l’Everest en 53, le Comité de l’Himalaya revoit son projet d’expédition pour 54.

Les Italiens sont en tractation pour le K2 et obtiennent une autorisation pour 54.

Les Britanniques ont déjà fait une reconnaissance sur le Kangchenjunga laissant entrevoir une possibilité d’ascension.

Reste le Lhotse, mais les trois quarts de l’itinéraire reprend celui de l’Everest.

Le Makalu, à peine moins haut que le Lhotse, a été peu exploré. Ceux qui ont observé cette pyramide isolée qui domine une région sauvage s’accordent à dire que, de tous les grands 8000, c’est sans doute un de ceux qui opposera le plus de résistance…

Le choix s’oriente donc sur la cinquième cime du globe et le Comité de l’Himalaya demande aux autorités Népalaises une autorisation pour 54.

Lorsque les Français apprennent qu’une autorisation a déjà été données aux Américains pour 54, il est question de changer d’objectif et d’opter pour le Lhotse. Après réflexion, l’équipe américaine est jugée trop faible ; les Français demandent alors l’autorisation pour 55. Toutefois, pour maximiser les chances de succès, une expédition de reconnaissance est prévue pour l’automne 54. Jean Franco en est le leader.

Franco, Terray et 2 sherpas atteignent le Makalu II ou Kangshungtse (7678 m) puis, sous l’impulsion de Couzy, Terray et Couzy réalise l’ascension du Chomo Lonzo (7790 m) d’où ils repèrent l’itinéraire de la partie finale du Makalu. Pour Terray « Cette journée, marquée de l’inflexible volonté de Couzy, est l’une des plus dures et des plus intenses que j’ai jamais vécue ».

Par ailleurs, Bouvier et Leroux, puis Couzy et Magnone essayent de s’élever le plus haut possible dans la face Nord, mais en vain du fait de vents très violents.

Printemps 1955 : excellentes conditions. Du fait de l’expérience de l’automne précédent, le camp au Makalu La est établi en un temps record. Terray et Couzy mènent la première tentative et sont accompagnés par trois sherpas jusqu’au dernier camp qu’ils établissent à 7800 mètres. La dernière partie s’avère moins technique que prévue et en bonne condition : le 15 mai les deux hommes se dressent sur le 5ème sommet de la terre.

Les 16 et 17, les autres équipes (Franco, Magnone, le sirdar Gyalzen, Bouvier, Leroux, Vialatte et Coupé) atteignent à leur tour le sommet.Pour la première fois dans la conquête d’un 8000, tous les membres des cordées d’assaut, neuf personnes au total, gravissent le sommet.

Après l’expédition Terray écrira : « La facilité déconcertante avec laquelle nous avions vaincu ce géant auquel j’avais consacré un an de ma vie fut pour moi une légère déception ».

Contrairement à la vallée de l’Everest, la région du Makalu est restée sauvage.Les habitations sont peu nombreuses au delà du Sipton La et non habitées en permanence. L’ accèes est difficile après Tashigaon (dernier village habité toute l’année) : il faut franchir plusieurs cols à plus de 4000 mètres d’altitude avant de pénétrer dans la haute vallée menant au Makalu…

La voie peut être décomposée en 4 parties :

– elle commence à 5800 mètres au pied de la face Ouest et emprunte la partie droite de la cascade de glace jusqu’à 6100 mètres,

– elle continue au dessus du plateau dominant la cascade de glace par des pentes rocheuses à 35/45° jusqu’à 6500 mètres,

– la section entre 6500 et 7400 mètres est un mur (roches et glace), 50/55°,

– la partie finale commence par un pilier rocheux (passage clé de la voie) qui mène sur l’arête Ouest à 8000 mètres.

Les ascension marquantes:

1961 : Hillary retourne au Makalu pour tenter la voie des Français sans oxygène et faire la 2ème ascension. Deux membres arrivent à 120 mètres du sommet.

1970 : Première ascension du sommet Sud-est (8010 m) par l’arête SE par une forte équipe japonaise. Deux des membres arrivent 180 mètres en dessous du sommet principal avec de minces réserves d’oxygène et terminent l’ascension sans. C’est la seconde ascension.1971 :

Une équipe menée par Paragot atteint à nouveau le cinquième sommet du globe en ouvrant le très difficile pilier Ouest qui s’impose par son élégance !

Malgré de mauvaises conditions climatiques, Y.Seigneur et B.Mellet réussissent la 3ème ascension du Makalu dans une tempête de neige et par un froid intense.

1975 : Une équipe Yougoslave ouvre un itinéraire dans la face Sud.

1976 : première ascension du pilier situé sous le sommet Sud-est par une expédition Tchèque. Deux Tchèques et un espagnol atteignent le sommet principal mais un Tchèque meurt à la descente, les autres ont de graves gelures.

1980 : Roskelley réalise la 2ème ascension et le premier solo du pilier Ouest.

1988 : Ascension du Pilier Ouest en jusqu’à 7500m par Marc Batard en 18 heures le 27 Avril

1989 : Beghin atteint le sommet du Makalu par un itinéraire en face Sud, en solo.

1997 : après plusieurs tentatives, une équipe Russe ouvre un itinéraire extrême dans la face Ouest.

 

 

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