La Bérarde est un haut lieu de l’alpinisme et le Vénéon un torrent fougueux et magnifique! voilà une balade qui permet de découvrir cette vallée fabuleuse et préservée, entourée de hauts sommets. Le village a conservé son caractère authentique, dans un environnement préservé, une nature sauvage.
L’automne, c’est ici un flamboiement de couleurs entre les bouleaux et les trembles. C’est aussi la saison des contrastes avec les faces nord déjà version hivernale.
Sur la route de Villard Notre Dame au dessus de Bourg d’Oisans, le panorama prend de la hauteur et dévoile les hauts sommets de l’Oisans dans leur parure automnale.
Les Aiguilles d’Arves avant la grande plongée vers Bourg d’Oisans.
Quarante maisons tout au plus, aux toits de tôle, serrées autour d’une chapelle et surmontées par quelques-uns des plus beaux sommets des Alpes, leurs glaciers et faces immenses : la Meije, l’Ailefroide ou la barre des Ecrins, tous avoisinant les 4 000 m d’altitude. La commune fut l’un des hauts lieux du tourisme alpin dès la fin du XIXe siècle, fort de sa réputation de Mecque de l’alpinisme et de l’aventure que représentait la remontée de la route. On venait ici de Paris, de Munich ou d’Angleterre, attiré par le récit des exploits des alpinistes, la figure pittoresque des guides-paysans popularisée par l’un d’entre eux, Gaspard de la Meije.
L’accès au refuge de la Pilatte débute à la Berarde et remonte la longue vallée du Haut Vénéon en direction des Bans. Le soleil bienvenu nous a cueilli peu avant le refuge du Carrelet.